Je préfère le parage naturel au fers. C'est plus naturel et plus agréable pour les chevaux. Mais au fait, pourquoi ferre-t-on les chevaux ?
Le ferrure a été introduite au Moyen Age. Les chevaux des seigneurs étaient enfermés dans de petites étables dans les châteaux perchés au sommet des collines. Les sabots s'abimaient sous l'effet conjoint de l'urine et de l'inaction des chevaux. Les chevaux des seigneurs ont donc reçu des fers pour les protéger, et ces fers ont excité la convoitise de leurs vassaux...
Depuis, on ferre, et plus on ferre, plus il faut ferrer, car la corne ne pousse plus, à cause du fer.
Pourtant, les chevaux normaux, ceux allant régulièrement au pré ou travaillant régulièrement n'avaient jamais été ferrés. Comment peut-on considérer qu'un animal soit mal conçu au point de devoir renforcer ses pieds ?
La corne d'un cheval correctement nourri est faite pour absorber l'usure de 20 à 30 km de marche par jour. Plutôt que de soigner les conséquences de l'inactivité, ne vaut-il pas mieux s'attaquer au mal profond et permettre aux chevaux de se dépenser normalement ?
Sans vouloir à tout prix supprimer le fer à cheval, je pensais que ce petit retour en arrière était nécessaire pour rétablir quelques réalités !
Mon club pratique le parage naturel et les sabots des chevaux sont en excellente santé.
mardi 4 décembre 2007
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1 commentaire:
"Depuis, on ferre, et plus on ferre, plus il faut ferrer, car la corne ne pousse plus, à cause du fer."
Si la corne ne poussait plus, les maréchaux seraient au chomage!
On fere les chevaux car leur corne s'use trop s'ils travaillent beaucoup. Si je ne ferre pas ma jument (qui travaille tous les jours en extérieur)elle va boiter car sa corne s'usera trop sur le bitume.
Votre idée du ferrage est assez étrange, même si je reconnais qu'un cheval peut vivre sans fers, du moment qu'il travaille ni trop, ni trop peu.
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