Que s'y passe-t-il vraiment ? Quel est leur modèle économique ? Nul ne le sait, en tous cas moi je n'ai pas bien compris.
Entre ceux qui multiplient les reprises à coup d'enseignants en formation (qui privilégient les reprises de 35 minutes je baille et je discute), ceux qui s'acharnent à entretenir une colonie de poneys pléthorique (le modèle à 400€ qui n'avance pas...) et ceux qui adoptent une vision loisirs et ballades (à coup de chevaux d'âge mûr), que reste-t-il pour l'honnête cavalier souhaitant se faire plaisir avec des chevaux moyennement sportifs sachant sauter quelques barres sans s'épuiser au milieu du parcours ?
Que reste-t-il ?
Rien ou presque. Si, il reste des clubs qui vous proposent d'acheter un cheval à la 2ème reprise et de le laisser en pension...
Est-ce la solution ?
Non, évidemment ! Comment un cavalier normalement constitué, qui a un métier, pourrait-il du jour au lendemain devenir propriétaire d'un équidé de sport et s'en occuper quotidiennement ?
Car le problème est bien là : au delà des aspects financiers, surmontables, l'investissement en temps est énorme et seuls quelques rentiers peuvent libérer plusieurs heures par jour...
Car posséder un cheval est avant tout une question de temps et d'investissement personnel plus que financier. Il serait temps que cette donnée soit pleinement enseignée dans les clubs voire fasse partie des questions posées lors des passages de galops.